Le scandale

Après un recul important ces dernières années le travail des enfants est reparti à la hausse, surtout en Afrique subsaharienne .

La faute à qui ? A la pandémie de la COVID 19.

Des familles d’Afrique se sont retrouvées en grandes précarités financières. Des enfants ont abandonné l’école pour aider la famille.

Dans le monde 1 enfant sur 10 travaille par obligation et 70 % des enfants le font dans l’agriculture.

 

Ce constat est intolérable et scandaleux

Pourquoi les enfants travaillent ?

  • D’abord pour aider leurs parents, pour les besoins de la famille.
  • Ensuite pour rembourser une dette familiale ou pour simplement survivre en cas de perte ou de rupture familiale (voir la rubrique « Marem » sur l’insertion des  enfants).

les conséquences pour les enfants sont très graves :

  • Privation de l’enfance, de leur dignité - et surtout une  carence scolaire préjudiciable pour leur avenir.
  • Problème pour leur santé et leur développement physique et mental.

Une fois de plus ce constat est intolérable et scandaleux

Dans la charte du commerce équitable le travail des enfants est interdit dans les exploitations agricoles ou artisanales (bien sûr aussi dans les mines, dans le commerce des rues). Il y a des explications mais pas d’excuses   c’est toujours la faute des adultes qui donnent priorité à l’argent au détriment de l’enfant.

Un enfant ne travaille jamais pour son plaisir, mais je le répète par nécessité.

Les labels de certification type SPP ou Max Havelard font régulièrement des contrôles.

Quand vous achetez un produit du commerce équitable certifié vous êtes sûr de ne pas contribuer au travail des enfants même dans le cacao africain.

Si vous voulez une seule raison pour consommer équitable : interdire le travail des enfants.

Et pour interdire le travail des enfants il faut pour les parents une juste rémunération pour qu’ils puissent les envoyer à l’école, principe du commerce équitable.

On peut appeler cela une chaîne de valeur sociale juste salaire meilleure condition pour les enfants.

Aimer c’est agir   M. Hugo